Difficile de trouver un lien quelconque entre le Musée International de Manga à Kyoto et le gazon synthétique. Au premier abord, rien n’indique un rapport entre le manga et la pelouse artificielle.

Pelouse artificielle au musée

Pour les non-initiés, le manga est une bande dessinée japonaise. Ce terme devient courant à partir de la fin du XVIIIe avec la publication d’ouvrages Hokusai Manga. Il ne prend le sens précis de « bande dessinée » qu’au cours du XXe, avec l’introduction de celle-ci au Japon.

Aujourd’hui, le manga a été consolidé dans la société occidentale en raison du succès obtenu dans la dernière décennie, cessant d’être quelque chose d’unique à un pays pour devenir un véritable phénomène culturel.

Gazon synthétique au muséeC’est pour cela qu’a été créé le Musée National de Kyoto,  inauguré en 2006 et dans lequel plus de 300 000  mangas vous attendent. Mais un des attraits majeurs du musée est celui de pouvoir sortir les volumes à l’air libre, s’allonger si on le désire sur la pelouse synthétique qui entoure le bâtiment et se plonger dans la lecture de ces petits chefs-d’œuvre de la littérature et de la culture japonaise. C’est bien ce que font les visiteurs nationaux ou étrangers qui viennent visiter le musée de Kyoto. L’avantage du gazon synthétique est évident : il est difficile de salir un ouvrage si par mégarde il venait à tomber sur le gazon. En effet, comme ce type de superficie ne demande pas d’arrosage, il ne peut pas se créer de la boue, ce qui est un grand avantage et permet de sortir les ouvrages á l’extérieur. Fait rare puisque dans les autres musées destinés à la BD, comme celui d’Angoulême, il est strictement interdit de toucher les ouvrages exposés.

De plus, cela permet une meilleure interaction entre les usagers et les mangas, on sort ainsi du typique cadre de musée pour le transformer en un lieu culturel d’échanges, ouvert sur le monde.